LE DEBARDAGE EN TRACTION ANIMALE
Ou plus exactement le DEBUSQUAGE( en traine directe), puisqu'il s'agit là de sortir le bois des bois.
Pour être rentable, la traîne ne doit pas excéder 30 m.
La relève des grumes se faisant par des grumiers motorisés ou mécanisés en traction animale, à partir du parc à grumes via ceux qui vont le transformer en bois d'oeuvre, de chauffage, de papèterie etc.....
Le débuscage permet la sortie de bois des parcelles dites en zones sensibles, inaccessibles aux engins motorisés ou par choix environnemental et/ou idéologique ou politique.
Ne nous leurrons pas; l'économie de marché est toujours et encore présente quand le choix se pose entre la traction animale et la motorisation.
D'où la quasi disparition des chantiers en traction animale.
D'autre part, le débardeur en traction animale n'est pas ou peu représenté en France par des structures fiables et unanimes.
Il est aujourd'hui seulement mis en évidence par des passionnés ou des journalistes qui détiennent là un bon sujet pour faire un papier, un documentaire ou un film qui rapportent à la maison d'édition.
Et pourtant dans un numéro spécial débardage du magazine Sabots, nous ne sommes pas tous cités!
Nous restons une infime minorité de quelques 30 à 50 personnes encore en activité en France et pas toujours connues et reconnues comme professionnels.Il n'existe aujourd'hui aucune liste exhaustive des débardeurs ou même travailleurs en traction animale, dans quelque organisme que ce soit!!!
Méfions-nous des articles idylliques et par trop aguicheurs car derrière se cache la triste vérité qui se tait:
Nous devons nous diversifier pour survivre et les chantiers rémunérateurs sont rares!
